Accompagné de plusieurs députés de son parti, le président du Kuomintang (KMT) Eric Chu (朱立倫) a déclaré que le KMT s’apprêtait à initier deux référendums, l’un sur l’abolition de la peine de mort et l’autre sur la loi martiale. Le dirigeant du premier parti d’opposition a affirmé que le gouvernement du Parti démocrate progressiste (DPP) était abolitionniste de facto en repoussant systématiquement les exécutions. Eric Chu a affirmé que l’exécution des peines de mort visait à appliquer la justice.
Concernant le référendum sur "la loi martiale", selon l'interprétation du KMT, Eric Chu a précisé qu’il s’agissait d’un recours pour défendre la démocratie, en se référant au discours du Président Lai Ching-te (賴清德) du 12 mars dernier dans lequel le président avait qualifié la Chine de « force hostile étrangère » et annoncé son projet de rétablir les tribunaux militaires suite à la recrudescence des cas d’espionnage chinois impliquant des militaires ou policiers taïwanais à la retraite.
Eric Chu a affirmé que les mesures annoncées par le président de la République devaient se soumettre à un vote, afin de protéger la démocratie.