Ses sites nucléaires sérieusement frappés par les forces aériennes américaines, l’Iran a annoncé envisager des représailles : la fermeture du détroit d’Ormuz, par où transitent au moins 20 % des exportations de pétrole et de gaz liquéfié du monde.
Aujourd’hui, à Taïwan, le Parlement a invité le ministre de l’Economie Kuo Jyh-hui (郭智輝) à s’exprimer à ce propos. Selon le ministre, la fermeture du détroit d’Ormuz risque d’affecter, respectivement de 20 % et de 25 %, le ravitaillement en pétrole et en gaz liquéfié de Taïwan. Contourner le détroit est une solution envisageable, mais coûteuse en frais de transports. Toutefois, d’après le ministre, cette augmentation temporaire devrait être supportable si elle est répartie sur une plus longue période.
« La fermeture du détroit aura un impact sur l’importation. Nous avons demandé à nos fournisseurs de bien respecter les dates de livraison. Ces derniers pourraient, par exemple, modifier leurs livraisons en nous fournissant en priorité les produits initialement promis à d’autres clients et en contournant la zone fermée. Nous pouvons aussi envisager d’augmenter nos commandes auprès de l’Australie ou des Etats-Unis. »