Le débordement du lac de barrage de Fata’an, à Hualien, le 23 septembre dernier a provoqué des inondations dans un village autochtone en aval et fait 19 morts et 5 disparus. Afin de renforcer la résistance des zones reculées aux catastrophes mortelles, le ministère de l’Intérieur a décidé de mettre en place des cellules spéciales de secours dans les villages autochtones reculés.
Ce projet concernera une douzaine d’administrations locales, qui seront invitées aux discussions sur la formation des secouristes et leurs équipements conjointement organisées par le ministère de l’Intérieur et la Commission ministérielle des affaires aborigènes dans un mois.
Chaque cellule de secours sera composée d’au moins dix villageois autochtones, qui seront formés par des spécialistes taïwanais ou étrangers. Le premier recrutement des futurs secouristes aura lieu vers la fin d’année ou au début 2026.
En réalité, selon le directeur général de l’Agence nationale des pompiers Hsiao Huan-chang (蕭煥章), plusieurs villages autochtones disposent déjà de pompiers bénévoles et le nouveau projet permettra de compléter ce système existant. De son côté, le vice-président de la Commission des affaires aborigènes Qucung Qalavangan a précisé que sur la totalité des 739 villages autochtones du pays, 446 se situaient dans des zones géologiquement fragiles, dont 377 villages avaient déjà intégré le programme de prévention des glissements de terrains et des éboulements élaboré par le ministère de l’Agriculture, 20 villages ont rejoint le programme de prévention des inondations élaboré par le ministère de l’Economie et 32 villages le programme de résilience du ministère de l’Intérieur. Toutefois, selon les analyses des spécialistes, au moins 188 villages risquent de se retrouver isolés en cas de catastrophes dévastatrices.