Malgré un contexte où l’administration Trump cherche à resserrer sa politique de visa de travail et d’études, Disneyland semble se vouloir accueillant vis-à-vis des Taïwanais. Ce groupe américain de parc à thème a envoyé à Taïwan des représentants de son département de recrutement international pour rencontrer sur place des jeunes qui seraient intéressés par un stage au sein de Disneyland.
Un compte rendu s’est tenu les 8 et 9 octobre dans l’enceinte de l’Université nationale de l’hôtellerie et du tourisme de Kaohsiung (NKUHT), au sud. Plus de 300 étudiants se sont inscripts pour se renseigner des conditions du stage dans l’espoir de décrocher une des vingt places proposées.
Le stage durera une année entière. Les stagiaires doivent travailler de 30 à 37,5 heures par semaine avec un salaire de 18 dollars américains par heure, soit environ 2,5 fois le salaire minium pour un emploi à temps partiel à Taïwan. Néanmoins, les stagiaires auront à payer leur billet d’avion aller-retour et prendre à leur propre charge les frais de logement.
En réalité, par le passé, Disneyland recevait plutôt des stagiaires américains, chinois et sud-coréens. Le fait que le gouvernement américain se veut maintenant plus strict vis-à-vis aux demandeurs de visa de la Chine populaire a poussé Disneyland à s’adresser aussi aux Taïwanais. Ce nouveau lien a pu être établi grâce au soutien du bureau de représentation taïwanaise à New York. Un responsable du recrutement international de Disneyland a indiqué que pour aider ses stagiaires à découvrir et à s’intégrer aux diverses cultures, l’entreprise dispose d’un groupe chargé de cette mission.
Ces dernières années, des entreprises au Japon ont également ouvert leurs portes aux stagiaires taïwanais et de plus en plus d’étudiants taïwanais se déclarent intéressés par les propositions de stages à l’étranger.