Organisé par la Fondation taïwanaise pour la démocratie (TFD), Taipei accueille aujourd’hui et demain un atelier sur la lutte contre la désinformation dans la région Indo-Pacifique, qui réunit des représentants gouvernementaux, de la société civile et des universitaires. Cet atelier vise à partager les expériences sur l’impact des fausses nouvelles et des manipulations de l’information, afin d’élaborer des stratégies de lutte conjointe. Cet événement a été ouvert par Sandra Oudkirk, directrice de l’Institut américain à Taïwan (AIT), aux côtés de Yu Si-kun (游錫堃), président de la TFD et du Yuan législatif.
Sandra Oudkirk a indiqué dans son discours qu’à une époque où l’Internet et l’intelligence artificielle étaient de plus en plus répandus, les sociétés démocratiques et ouvertes que sont Taïwan et les Etats-Unis, se trouvaient à l’avant-poste de la lutte contre la désinformation. Selon elle, les forces étrangères utilisent de plus en plus les nouvelles technologies et les réseaux sociaux pour diviser l’opinion publique et saper la confiance en la démocratie. Elle a aussi cité le problème de l’ingérence dans les processus électoraux.
Alors que la région Indo-Pacifique connaît un recul de la démocratie et des violations des droits humains, Sandra Oudkirk a salué le dynamisme de la démocratie taïwanaise et de la vitalité de sa société civile, qui permettent à Taïwan d’être un modèle dans la région.