Tsai Ing-wen, Présidente de la République taïwanaise de 2016 à 2024, est actuellement en visite en Allemagne où elle a prononcé un discours, hier, à la première Berlin Freedom Conference, 36 ans après la chute du Mur. Cette conférence a réuni des dirigeants politiques et des responsables de la société civile de divers pays, afin de discuter des moyens de résister à la résurgence de l'autoritarisme.  A cette occasion, Tsai Ing-wen a souligné que les Etats autoritaires érodent les démocraties par la guerre cognitive et la manipulation de l'information. Selon l’ancienne Présidente, les régimes autoritaires exploitent l'ouverture des sociétés démocratiques pour interférer dans les processus électoraux, créer des divisions et saper la confiance du public envers le gouvernement et le système démocratique. Ces attaques sont difficiles à détecter, mais causent des dommages profonds, a-t-elle précisé. Tsai Ing-wen a également insisté sur le fait que Taïwan était à l'avant-garde de la ...

L’ancienne Présidente taïwanaise Tsai Ing-wen (蔡英文) actuellement en Allemagne, a prononcé un discours lors de la Berlin Freedom Conference hier. Elle s’est également rendue au Parlement allemand (Bundestag) pour une réception et une visite du Reichstag, bâtiment historique situé non loin de l’ancienne frontière entre l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest où siège actuellement le Bundestag. Till Steffen, président du Groupe d'amitié parlementaire Allemagne-Taïwan, a rappelé à cette occasion que la réunification allemande avait été décidée conjointement par les Parlements librement élus des deux Allemagnes. Selon lui, l'avenir de Taïwan devait être décidé par le Parlement librement élu par le peuple taïwanais. « Il s’agit d’un choix démocratique que nous soutenons », a-t-il précisé. Dans son discours, Tsai Ing-wen a quant à elle déclaré qu'elle espérait un renforcement de la coopération entre Taïwan et l'Allemagne, dont les économies sont complémentaires.  Pa...

La Lituanie, qui avait jusqu'alors résisté aux pressions chinoises pour autoriser Taïwan à établir un bureau de représentation sous le nom de « Taïwan », a réaffirmé sa position. Kestutis Budrys, ministre lituanien des Affaires étrangères depuis fin 2024, a en outre déclaré hier qu'un partenariat stratégique avec Taïwan était nécessaire dans les domaines ciblés par les régimes autoritaires. Il a tenu ces propos lors d'un forum organisé par l'Institut Hudson à Washington D.C., en réponse à une question de l'agence de presse taïwanaise CNA concernant la politique actuelle de la Lituanie envers Taïwan. Kestutis Budrys a souligné que l'étroite alliance entre la Russie et la Chine affectait la sécurité de la Lituanie et de Taïwan. Selon lui, un conflit majeur dans la région Indo-Pacifique affecterait forcément le continent européen, et inversement. Un conflit entre l'OTAN et la Russie aurait inévitablement un impact direct sur la région Indo-Pacifique et favoriserait le fait que la ...

Le 7 novembre dernier, la Première ministre japonaise Sanae Takaichi, interrogée par un député, a précisé devant la Diète les conditions d’une intervention japonaise en cas de conflit interdétroit. Elle a notamment indiqué qu’une crise existentielle à Taïwan pourrait justifier l’exercice par le Japon de son droit à la légitime défense. En réaction, le consul général de Chine à Osaka, Xue Jian (薛剑) a publié le lendemain sur le réseau social X une menace de décapitation, sans nommer la Première ministre, mais en citant un article de presse relatif à cette intervention du 7 novembre. Ce geste a suscité la polémique, et une vive protestation du gouvernement japonais.  Aujourd’hui, le porte-parole du ministère taïwanais des Affaires étrangères, Hsiao Kuang-wei (蕭光偉) a pointé du doigt ce comportement belliqueux, illustrant la mentalité hégémonique du gouvernement chinois. Il a précisé que de telles menaces contrevenaient non seulement aux principes fondamentaux des pays civi...

Hier, 10 novembre, s’est ouverte la 30e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP30) à Belém au Brésil. A cette occasion, le ministre taïwanais de l'Environnement, Peng Chi-ming (彭啓明), a publié une tribune dans le quotidien polonais Rzeczpospolita. Il a notamment souligné la détermination et les contributions de Taïwan à la lutte contre le changement climatique et appelé la communauté internationale à soutenir sa participation à la COP30. Peng Chi-ming a insisté sur le fait que Taïwan a proposé vendredi dernier ses nouvelles contributions déterminées au niveau national (CDN), s'efforçant de se conformer à l'objectif mondial de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Il a en outre souligné que Taïwan est aussi en train de mettre en place le cadre juridique et administratif nécessaire à son intégration au marché mondial du carbone, démontrant ainsi son rôle d'acteur responsable au sein de la communauté internatio...

La Commission ministérielle taïwanaise des affaires océaniques a récemment annoncé un projet de coopération avec le think-tank indonésien Habibie Center, en vue de lutter conjointement contre les déchets en mer, notamment la pollution plastique, et à développer une économie circulaire marine, grâce à des recherches menées en commun et à la coordination des politiques et des échanges. Les deux parties publieront les résultats de leurs recherches communes et leurs recommandations aux agences gouvernementales indonésiennes. Ce projet de collaboration a été lancé le 5 novembre lors du déplacement en Indonésie de la directrice du département du développement international de la Commission ministérielle des affaires océaniques, Lee Shan-ying (李珊瑩), accompagnée d’une délégation. La conférence de presse de lancement s’est tenue en présence de Lee Shan-ying, aux côtés du président du Centre Habibie, Ilham Akbar Habibie, ainsi que de Muhammad Reza Cordova, chercheur à l'Agence nation...

La vice-présidente taïwanaise Hsiao Bi-khim (蕭美琴) a prononcé un discours surprise vendredi dernier à l’occasion du sommet annuel de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC) au Parlement européen, marquant une percée diplomatique importante pour Taïwan. Après le retour de Hsiao Bi-khim à Taïwan, une rumeur a commencé à circuler sur les réseaux sociaux selon laquelle le discours précédant aurait coûté au Trésor public 8 milliards d’euros. La porte parole du bureau présidentiel Kuo Ya-hui (郭雅慧) a réagi en précisant que le bureau présidentiel avait signalé la fausse information auprès de la police, ajoutant que cette dernière mènerait une enquête sur le dossier. Elle a par ailleurs exhorté les internautes à ne pas partager d’informations malveillantes sous peine de poursuites judiciaires. Selon la rumeur, c'est le « service français de la radio BBC » qui aurait révélé cette information, poussant le bureau de représentation de Taïwan en France à clarifier la sit...

L’ex-présidente taïwanaise Tsai Ing-wen (蔡英文) est arrivée à Berlin le dimanche 9 novembre, date du 36e anniversaire de la chute du mur de Berlin, pour participer à la Semaine de la liberté de Berlin qui commémore cet événement historique. Dans la journée, Tsai Ing-wen s’est entretenue avec l’ancien eurodéputé Reinhard Bütikofer, qui dirige actuellement la plateforme de dialogue germano-taïwanais (Deutsch-Taiwanische Dialogplattform). Les discussions ont permis d'aborder plusieurs sujets tels que la coopération économique, le développement de la société civile, la promotion de la démocratie et la liberté, ainsi que le projet d’investissement de la société taïwanaise de semi-conducteurs TSMC à Dresde, en Allemagne. Reinhard Butikofer a déclaré que Taïwan était non seulement un partenaire crucial dans la chaîne d’approvisionnement mondiale des semi-conducteurs et la promotion de la santé publique, mais aussi un défenseur de la cybersécurité et un combattant expérimenté c...